CABINET EUTHYMA .:. VINCENT GUILLOUX
Sur rendez-vous au  01 45 41 05 82 
27, rue Sarrette, 75014 Paris 
Vincent Guilloux Psychologue T.C.C.  
Ouvert pendant les vacances scolaires 


QUOI : Possibilités

Indications/Solutions

PsyCoaching


Psychothérapie brève

Pour s'orienter



QUI : Particuliers

Individuel

Couples



COMMENT

Les approches T.C.C.

Méthodes intégrées

Modalités

Qu'est-ce qu'un psy ?


AVEC QUI

Vincent Guilloux

Revue de Presse


FeedBack Clients



LIEU

Le Cabinet Euthyma

Plan d'accès / Photos


À distance (webcam)


À NOTER


Bibliographie

Code de Déontologie



CONTACT
01 45 41 05 82








 
Définition comparative
de ce qu'est un psychologue
  #

En savoir plus :
Indications .::. Approches T.C.C. .::. PsyCoaching
.::. Vincent Guilloux

• Introduction
• Le psychologue clinicien
• Le terme « clinique »
• Le psychiatre
• Le psychothérapeute
• Le psychanalyste
• Consulter un « psychologue »
• Il y a conseils et « conseils psy »...
• Payant, gratuit : quel prix ?


Introduction   #
.::. Beaucoup de gens croient toujours que les psychologues sont des « monsieur ou madame Je-sais-tout » ou une espèce de voyants qui sonderaient votre « âme » du premier coup d'oeil pour dévoiler à vos yeux des zones intimes et inavouables de votre psychisme !... Qui vous fait croire cela cherche à vous impressionner et tente d'avoir une emprise sur vous. Les pseudo-gourous n'agissent pas autrement en faisant croire qu'ils sentent et savent des choses sur vous-mêmes que vous n'imaginez même pas...

.::. En fait, un psychologue est un professionnel qui a suivi une formation universitaire (il est donc entraîné à une démarche scientifique) et, dans de nombreux cas, une formation personnelle (développement personnel sous la forme d'une « analyse » ou d'une psychothérapie). Ce qui n'en fait pas un être parfait, mais quelqu'un de prudent ayant développé de l'empathie.
Ni « professionnels de santé » ni « auxiliaires médicaux », les psychologues forment une profession en soi, bien qu'ils se distinguent entre eux par leurs champs d'intervention et leurs « théories de référence ». Il ne sera fait mention ici que des « psychologues cliniciens ».


Définitions   #
.::. Le psychologue clinicien a obtenu (généralement à l'université) un Diplôme d'Études Supérieures Spécialisées de Psychologie Clinique et de Psychopathologie (avec une éventuelle spécialité). Ce « D.E.S.S. » est venu clore un cursus de 5 à 6 années, après un DEUG, une Licence, puis une Maîtrise dans ces mêmes disciplines. Le tout agrémenté de « mémoires de recherche », d'une bonne centaine d'examens (!) et de plusieurs centaines d'heures de stages pratiques.
Ce psychologue a donc une fonction directe « clinique » qui peut s'inscrire dans un cadre psychothérapique et/ou de soutien au développement de la personne, mais aussi contribuer au diagnostic. Pour en savoir plus sur le statut de psychologue, voyez le Code de Déontologie des Psychologues sur ce site.

.::. Le terme « clinique » renvoie, dans ce cadre, à une approche directe et individualisée à visée d'aide psychologique ou psychothérapique. Le plus souvent, les « cliniciens » français se réfèrent aux théories psychanalytiques. Mais certains fondent leur pratique sur d'autres modèles comme, par exemple, ceux plus récents des Thérapies Cognitives & Comportementales (T.C.C.). Selon la définition très large de N. Duruz (1994) : « la psychothérapie est une activité de nature scientifique qui consiste à traiter des troubles psychiques par une méthode psychologique spécifique à laquelle s'est formé professionnellement le psychothérapeute. »

.::. Le psychiatre est un médecin ayant fait une spécialité en psychiatrie. Entre autres compétences, il prescrit des médicaments (ce que ne peuvent pas faire les non-médecins) agissant ainsi sur la biologie du cerveau pour induire une amélioration psychologique et, en conséquence, comportementale. Il n'est pas psychologue ni psychothérapeute, sauf s'il a suivi une formation dans ces disciplines.

.::. Le psychothérapeute est souvent un psychologue, un médecin, ou un psychanalyste (attention, certains ne sont ni l'un ni l'autre !). Il a suivi une formation théorique et surtout pratique (au minimum en psychopathologie clinique) lui donnant une compétence pour l'application de méthodes psychothérapiques spécifiques. Cette formation est, normalement, associée à un « travail sur soi » et à une « supervision » auprès d'un professionnel expérimenté. L'usage de ce titre est réglementé.
Voir LOI n°2004-806 du 9 août 2004, Article 52.

.::. Le psychanalyste est une personne ayant suivi une psychanalyse (freudienne, lacanienne ou jungienne). Il propose à ses clients une « analyse » de plus ou moins longue durée sur le divan (dite « classique »), ou en face à face. Il doit être régulièrement enregistré dans l'annuaire d'une association psychanalytique et être « supervisé » par l'un de ses collègues. Parmi eux, certains sont psychologues, médecins et/ou psychothérapeutes.


Consulter un psychologue ?   #
(en situation de non urgence)
.::. Beaucoup de personnes trouvent normal de demander une aide lorsqu'elles sont physiquement malades ou, tout simplement, lorsqu'elles ne parviennent pas à résoudre seules un problème matériel ou abstrait. Mais, dès qu'il s'agit de leurs émotions, de leurs pensées, de leurs relations, c'est tout autre chose.

Faire la démarche de consulter un psychologue est difficile. D'autant que le premier rencontré n'est pas forcément celui qui vous conviendra le mieux : c'est un homme et vous préféreriez une femme ; son approche théorique et donc pratique ne vous convient pas ou « sa tête ne vous revient pas » ; pour vous il parle trop ou il est trop silencieux, etc. C'est important de choisir « son psy », celui avec lequel vous vous sentirez en confiance pour aborder votre problème. Voyez-en deux ou trois. Chaque fois, quinze ou vingt minutes suffisent.

.::. Posez-leur des questions, qui vous permettront de partir sur des bases claires,  sur leur formation et sur les modalités pratiques de leurs approches (le style d'un psychanalyste est très différent de celui d'un cognitiviste, par exemple), sur la fréquence, la durée, le nombre approximatif (en fonction d'un problème précis) des entretiens individuels, le coût et les modalités de paiement éventuelles, etc.
Quoi qu'il en soit, chez un psy, souvenez-vous que l'arrogance (quand ce n'est pas l'impatience voir l'agacement face à vos difficultés...) n'est pas un signe de compétence, mais de l'insuffisance d'un travail sur lui-même !
Observez la qualité de leur écoute, mais aussi celle de leurs réponses (empathie, non jugement, clarté, respect des points de vue ou des théories différents des siens, etc.). Choisissez et lancez-vous.


Il y a conseils et « conseil psy »...   #
.::. Un « conseil », c'est l'avis que l'on donne à quelqu'un sur ce qu'il doit faire. Élémentaire. Pourtant, quel malentendu autour de ce petit mot ! Côté client, les choses sont apparemment simples : « Je viens voir le psy pour qu'il trouve des solutions à mon problème. » Côté psy (toujours pas « extralucide »), c'est un peu plus complexe. En général, le client et son psy sont au moins d'accord pour trouver une solution au problème du client... Mais il y a souvent quiproquo sur les termes « trouver » (qui implique la mise en oeuvre d'une méthode à cette fin), « solution » et « problème ». A quoi s'ajoute la méconnaissance sur la complexité réelle de la question « apparemment si simple » du client. (Si c'était si simple, serait-il venu consulter ?)

.::. Pas de solution sans problème : dans un premier temps, le travail consiste pour vous, avec votre psy, à préciser correctement le problème dont vous lui parlez et pour lequel vous consultez. (Je dis « parler », car c'est bien avec des mots que vous répondrez au psy lorsqu'il vérifiera auprès de vous, pour éviter de mauvaises interprétations, ce à quoi correspondent vos émotions ou vos comportements à tel moment, dans telle situation.) S'il s'agit bien du problème initial, les solutions utiles se dégageront alors et le travail sur leur mise en oeuvre pourra commencer. Sinon, vous continuerez à chercher des solutions, malgré celles qui ont été dégagées, parce que le problème principal est ailleurs (« Oui, mais... »).

.::. Oui, mais... certaines émissions et certains magazines ont habitué le grand public à penser qu'un psy est une sorte de machine à fournir des conseils généraux en réponse à des questions générales (voir : Mon psy passe à la télé !...). Formule probablement adaptée pour une activité de masse. Mais, iriez-vous consulter pour entendre des conseils standards, sans plus de considération pour votre singularité ?

Il faut être bien clair sur le fait que le psy n'est pas un « vendeur de solutions toutes faites » à votre problème particulier (même si ce problème vous semble commun). C'est plutôt un « révélateur de solutions sur mesure » (lorsqu'il y en a). Donc, ici, pas de « prêt-à-porter » : il faut prendre la mesure du problème pour lui « tailler un costard » (comme l'auraient écrit les regrettés Frédéric Dard ou Michel Audiard) ! D'autre part, c'est bien au client de mettre en oeuvre, sur le terrain, les « solutions » envisagées avec son psy. Ce dernier l'accompagnant alors pour l'aider à anticiper et à gérer au mieux les conséquences des aménagements ou des changements effectués.



Payant, gratuit : quel prix ?  #
.::. Payer peut être un investissement, une prescription ou un obstacle :
 
Payer est un obstacle évident lorsque votre budget est très très serré. Heureusement, dans ce cas vous pourrez vous adresser à certains hôpitaux, Centres Médico-Psychologiques (C.M.P.) ou à d'autres associations subventionnées. (Le BAPU propose des consultations gratuites aux élèves et aux étudiants.)
Il est à noter que, dans certains cas, votre choix pourra être limité voire nul, les horaires proposés pas toujours adaptés à vos contraintes et les durées d'entretien parfois ramenées à un maximum de 30 minutes. Des listes d'attente peuvent repousser le premier rendez-vous de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.

En vous adressant à des psychiatres conventionnés en cabinet libéral, vous serez remboursés d'une part plus ou moins importante de leurs honoraires par la Sécurité Sociale et votre mutuelle (informez-vous).

Pour les praticiens non-conventionnés en profession libérale, le remboursement par la Sécurité Sociale n'est pas possible actuellement. Leurs honoraires dépendent de leurs charges, du temps passé, de leur niveau de formation et de leur notoriété. En France, ces honoraires s'échelonnent, pour 45 minutes, de 75 € à 150 €, avec comme moyenne 100 € (à Paris). (Par comparaison, un généraliste voit souvent 3 à 4 clients dans le même temps.) Malgré leurs charges importantes, certains praticiens adaptent leur tarif, dans une certaine mesure, aux possibilités actuelles de ses clients.

Payer est prescrit, par les théories psychanalytiques, comme un acte qui fait sens dans la cure et dans le rapport au psychanalyste. L'argent de la personne qui consulte, lorsque celle-ci rémunère le temps et le travail du praticien, y trouve une valeur d'engagement et d'autonomie à laquelle un tiers, selon eux, ne saurait se substituer (proche ou Sécurité Sociale).

Payer, enfin, peut-être un investissement qui vous permet de faire le choix raisonné (comme pour une formation) d'un psychologue précis, ayant une approche qui répond le mieux à votre attente, dans un cadre et un temps d'entretien qui vous conviennent le mieux. Votre démarche et votre décision peuvent ainsi se révéler particulièrement bénéfiques en terme de motivation, d'autonomie et de qualité de vie durablement retrouvée.







































      





































      





































      





































      





































      

 
   EUTHYMA.COM | © 2013 V.Guilloux | vincent.guilloux@euthyma.com
Indépendant de tout dogme politique ou religieux  
ni cookies | ni pop-up | ni spam